Cyrille Gill

Cyrille Gill

Cyrille Gill

Toulouse

Genre(s) : Fantastique, Horreur

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Biographie :

J’ai abordé l’écriture pour la première fois à l’âge de vingt ans avec les prémisses d’un roman fantasy dont l’action se déroule dans un monde créé de toutes pièces. Déjà tout jeune, j’imaginais plein d’histoires ; j’ai toujours eu la tête dans les nuages. C’est d’ailleurs mentionné dans mon dossier scolaire par mes institutrices du primaire !

Et puis les années ont défilé. Comme beaucoup, les priorités changent : travail, famille et enfants. Bref, la vie d’adulte a pris le dessus et l’enfant s’est mis en sommeil. J’ai donc mis l’écriture de côté. Il y a bien eu d’autres tentatives, à chaque fois à des moments difficiles de ma vie.

C’est en 2019, quand mon corps est « tombé en panne », que je me suis sérieusement posé la question : et si maintenant tu faisais vraiment ce que tu aimes, avant qu’il ne soit trop tard ? J’étais certes devenu handicapé physique, mais mon cerveau fonctionnait toujours. J’aurais pu faire tout un tas d’autres choses, toutefois je ne suis pas musicien, ni dessinateur, et c’est naturellement que l’écriture est revenue à moi.

Mon vieux roman avait pris la poussière et je n’étais plus celui qui avait imaginé ce monde vingt ans plus tôt. Alors, je me suis formé et j’ai commencé par des nouvelles.

C’est après avoir rédigé les premières histoires (« Souviens-toi », « Impasse des Tilleuls », « Dé/Possédée ») que je me suis rendu compte qu’elles avaient toutes un lien. J’ai toujours eu une relation conflictuelle avec le temps et la mort. Autant de thèmes qui proviennent d’une certaine violence de la vie, d’expériences traumatisantes que je tente d’exorciser. Je soigne mon esprit en écrivant. C’est pour cela que ce livre revêt cet aspect fantastique et paranormal.

Je n’avais aucune prétention d’éditer quoique ce soit, jusqu’à ce que plusieurs personnes m’encouragent à continuer. Incertain du résultat, je me cachais derrière le fameux « syndrome de l’imposteur ». Une formation spécialisée sur l’écriture et quelques rencontres plus tard, j’étais convaincu. Et puis, si je ne tente rien à quarante ans, je ne tenterai jamais rien.

Alors j’ai persisté, avec l’objectif de faire un recueil de nouvelles en autoédition. Pour autant, il me manquait quelque chose. J’ai toujours été très visuel, grand consommateur de films et de jeux vidéo (plus que de livres ironiquement) et je tenais absolument à retrouver cet aspect dans mon recueil. Voilà pourquoi j’ai souhaité faire appel à des artistes pour illustrer certaines histoires.

C’est à l’automne 2020 que le projet a pris une tournure inattendue. Les discussions entre artistes ont favorisé une explosion d’idées. Le nombre d’illustrations a augmenté, jusqu’à inclure une adaptation BD.

Pour ce qui est de la musique, mon frère Yann et moi, avions dans l’idée de faire un morceau pour accompagner le lancement. Cette musique aurait été la bande-son d’une vidéo promotionnelle, que l’on appelle souvent « book trailer».

Une fois l’écriture du recueil bien avancée, Yann m’a dit : « Je vois que tu as découpé le livre en cinq parties. Ce serait cool que je fasse cinq morceaux ». Et c’est ce qu’il a fait !

J’en étais à un stade où tout devenait trop gros pour moi. Je devais gérer ma maladie en même temps que l’écriture du livre et je découvrais également l’aspect administratif (contrats, droits d’auteurs…). Ayant la volonté de gérer le projet de A à Z pour avoir la main sur la qualité du produit fini, j’ai décidé de créer une structure juridique. C’est ici qu’Angel, ma femme, entre en scène ! Outre le fait d’avoir trouvé le nom PSYKO Arts, c’est elle qui est aux manettes de cette entité pour que je puisse me concentrer sur la création. Nous avons toujours été complémentaires dans la vie, nous avions ici la chance de pouvoir réaliser un vieux rêve, travailler ensemble.

Me voilà donc auteur avec un livre disponible et un nouveau projet dans les cartons.