Peux-tu te présenter rapidement ?
Je m’appelle Thomas, j’écris depuis l’adolescence et j’ai pour objectif d’en vivre complètement un jour.
Quel est ton âge ?
37 ans.
Comment en es-tu venu à écrire ?
Enfant, j’étais fasciné par les chevaliers et les contes de fées qui me faisaient rêver d’aventures en de lointains pays. C’est en lisant certains romans, mais surtout en jouant à certains jeux vidéo, dont je retranscrivais fidèlement les scénarios, n’ayant encore jamais entendu parler de « respect de la propriété intellectuelle » à l’époque, que j’ai commencé à écrire. Or comme la tâche était un peu fastidieuse, j’ai finalement décidé d’écrire mes propres histoires.
Peux-tu nous parler de ton dernier livre ?
« L’honneur en héritage » est le troisième et dernier tome de ma trilogie de science-fiction militaire, « Que toujours se dresse l’étendard ». Dans ce roman, je mets l’accent sur le passage de flambeau entre l’ancienne et la nouvelle génération, qui doit non seulement trouver ses marques, mais aussi faire face à bien des dangers. Sa sortie est prévue pour ce mois de septembre 2023.
Quels sont tes projets en cours ?
Je suis sur le point de commencer l’écriture du deuxième tome de ma trilogie d’urban fantasy, « Miles Hill ». Dans celui-ci, on retrouve Miles, Lenny et Addie qui vont devoir se frotter à un groupe de vampires… et ça va swinguer !
Où trouves-tu l’inspiration ?
Partout ! L’actualité, une conversation, l’histoire, une balade en forêt… Mais plus particulièrement dans certaines œuvres qui parviennent à me marquer durablement, que ce soit par l’histoire, les thèmes, les personnages… ou tout ça à la fois.
Quelle est ta séance d’écriture type ?
Je m’y mets en général vers 8 h 30 – 9 h jusqu’à 12 – 13 h. L’après-midi, si je ne dois pas m’occuper d’un autre manuscrit (je suis aussi correcteur indépendant) ou des diverses tâches liées à l’activité d’écriture, je reprends jusqu’à 17-18 h. Autant que possible, j’essaye d’écrire au moins 2000 mots au cours de chaque session.
Quel est ton auteur préféré ?
George R.R. Martin. Lire le premier tome du « Trône de fer » à l’adolescence m’a donné une sacrée claque. Jusque-là, je n’imaginais pas qu’il était permis à un auteur de tuer des personnages principaux. À côté de ça, il y a tout ce que j’aime dans cette série ! De la chevalerie, des batailles, des jeux de pouvoir, une galerie de personnages exceptionnels et des tournures ampoulées… haha. Même si beaucoup critiquent la traduction des premiers tomes, je l’ai personnellement adorée.
Quelle est ta citation ou ton expression favorite ?
Ma devise : « Infinita est via mea » (en latin parce que c’est plus cool), soit, « Infini est mon chemin ». À l’époque où je l’ai inventée, je la considérais surtout dans le cadre de l’écriture, me disant que même si je devenais meilleur à chaque nouveau texte, il y aurait toujours à apprendre, toujours une opportunité de faire mieux.
Prenant de l’âge et explorant depuis quelques années l’univers du développement personnel, je réalise que cette devise s’applique également à ce vaste domaine. C’est très motivant.
As-tu d’autres passions ?
Non, au fil des années, l’écriture a vraiment pris toute la place. Aujourd’hui, je n’ai malheureusement plus de temps à consacrer à mon ancienne passion première, le jeu vidéo, formidable média pour raconter des histoires et grande influence pour moi. Si je compte bien y revenir un jour, ne serait-ce que pour éviter de finir enseveli sous ma pile de jeux de retard qui menace de s’effondrer sous peu, ça ne sera jamais au niveau de ce que c’était autrefois, je parlerais donc plutôt d’un hobby, désormais. Je citerais aussi la lecture, évidemment, écouter du metal, l’histoire (et l’histoire militaire en particulier), le développement personnel… et il vaut mieux que je m’arrête là !
Quelque chose à ajouter ?
Merci pour cette opportunité !