Interview Debby Egg

Interview Debby Egg

Peux-tu te présenter rapidement ?

Alors, hum bonjour à tous. Moi c’est Debby Egg, ou Deborah, mais je préfère qu’on m’appelle Deb. Bonjour Deb.  J’ai 26 ans et je suis incapable de me presenter. Pour faire court, je dirais que j’ai un grand front, que j’écris et que je dessine, voilà. Ah et aussi, je suis un “pur” produit normand qui s’est découvert une intolérance aux lactoses. Ironique n’est-ce pas ?

Quel est ton âge ? 

26 ans

Comment en es-tu venu à écrire ?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré raconter des histoires. Si je devais passer sous silence les moments où j’en racontais des abracadabrantes dans la cours de récré, je dirais que la toute première fois que l’envie irrépressible d’écrire m’a prise, c’était lorsque j’ai découvert un manoir abandonné dans un terrain vague à 8 ans. 
Qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? Est-ce que quelqu’un était mort ici ? Est-ce que c’était jadis la demeure d’une riche famille ? Je devais à tout prix mettre des mots sur ces questions. J’ai écrit des pages et des pages d’histoires possibles sans jamais rien terminer, évidemment. Depuis, ce besoin d’écrire ne m’a pas quittée, même lorsque je n’écrivais pas.

Peux-tu nous parler de ton dernier livre ?

Le Temps des Corbeaux (LTDC pour les intimes) est mon tout premier roman – et projet – mené à terme, sorti le 15 août en auto-édition et disponible sur Amazon. C’est une histoire d’Urban Fantasy dont le principe et le titre datent de 2009. Un énième projet abandonné par la mini Deb du passé que j’ai décidé de déterrer en 2021. 
On y suit Dolly Sinclair, un Corbeau, c’est-à-dire un membre d’une sorte de police magique dont le principal but est de s’assurer que les créatures surnaturelles, les faës, ne dévoilent pas leurs existences aux humains. 
Sauf que voilà, entre la disparition d’un jeune faë et d’autres événements curieux voire alarmants, Dolly trouve qu’il se passe trop de choses bizarres à Silver Hollow. Elle a bien essayé d’en toucher un mot à sa supérieure, mais rien y fait, personne ne la croit parce qu’elle est la plus jeune de ses collègues. Tête brûlée et prête à tout pour prouver ses dires – et sa valeur – Doll va donc décider d’enquêter de son côté. Quitte à collaborer avec des personnes peu recommandables et quitte à plonger dans un bourbier sans nom qui résonne étrangement avec un passé qu’elle cherche à oublier.

Quels sont tes projets en cours ?

Outre la post-promo du tome 1 de LTDC, je suis en pleine rédaction du plan “détaillé” du Tome 2 (et du 3 en parallèle). Mais bon à 33K le plan, est-ce qu’on peut le considérer encore comme un plan ou plutôt comme un premier jet ? Sinon je design des couvertures.

Où trouves-tu l’inspiration ?

Surtout dans la musique. Dans les paroles, les ambiances, les sensations qu’elle me fait ressentir. Il m’arrive très souvent de passer une après-midi entière allongée, à simplement imaginer des scènes sur des playlists. Dans ces moments, j’ai souvent des pics d’inspiration qui arrivent et je me rue sur l’application Note de mon téléphone pour tout mettre en mots. Après j’imagine que comme tout le monde, mes lectures et ce que je peux voir à la télé, m’inspirent également.

Quelle est ta séance d’écriture type ?

J’écris de façon très chaotique. Je dirais que la plupart du temps ça commence par moi qui essaie de me concentrer de 17 h à 20 h sans y parvenir. Habituellement je passe ces trois heures à imaginer des scènes de mon roman façon clip vidéo sur une playlist bien trop fournie. Puis ça débouche sur moi qui finit par abandonner pour retenter vers 22 h et me découvrir une inspiration inédite qui m’empêche de lever mes fesses de mon siège – et mes doigts de mon clavier – jusqu’à ce que l’on vienne me tirer par la peau des fesses pour que j’aille dormir. Ou que le soleil se lève…

Quel est ton auteur préféré ? 

Alors là… Je suis indécise au possible. Je ne suis même pas sûre d’en avoir, d’ailleurs ! Mais si je devais en nommer, je dirais que ça se situe quelque part entre Robert Jordan, Rick Riordan et Agatha Christie. Comment ça ils n’ont rien à voir ?? En gros, dès que les personnages, leurs émotions et leurs évolutions sont au centre de l’intrigue et qu’il y a une enquête, il y a de très grandes chances que j’adhère !

Quelle est ta citation ou ton expression favorite ?

Ursula K. Le Guin : “Un adulte créatif est un enfant qui a survécu.” et celle de Beverly Cleary : “Si tu ne vois pas le livre que tu veux sur l’étagère, écris-le.”

As-tu d’autres passions ? 

J’aime commencer des projets et ne jamais les terminer. Comment ça ce n’est pas une passion ? Plus sérieusement, outre l’écriture, j’aime lire (amasser des livres)  et dessiner. Si je ne fais pas l’un des trois c’est que je dors. Ou que je me refais l’intégrale des Hercule Poirot (ceux avec David Suchet) entre deux parties de Sims 4.

Quelque chose à ajouter ?

Alors déjà merci beaucoup John pour ce que tu fais ! Merci à vous d’avoir lu jusqu’ici, et aussi… 
Viendez chez moi, on est bien, surtout si vous aimez le violet – mon feed est violet en ce moment. Et il y des dessins, aussi – je vous ai dit que je dessinais ? Ah et j’aime partager des memes sur mon projet en cours. Si si ils sont très marrants, promis.
Bye !